Guardians of Grail

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En quittant la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, le cortège descend les ruelles étroites, passe devant l'immeuble de l'Union des des Bouches-du-Rh?ne, "qui a soutenu notre direction", critique Florent. La fa?ade re?oit des jets de peinture et des fumigènes. Puis c'est l'arrivée dans un autre lieu symbolique, le Vieux-Port, pour un l?cher de ballons. Florent, "très ému" se dit "reboosté" par cette journée. "On a montré qu'on était vivants."
Leurs trois enfants sont à l'école, mais "ils nous soutiennent bien et viennent sur le site dès qu'ils le peuvent, dit-elle. Ils savent qu'on se bat pour leur aussi". Ce lundi est le jour du 19e anniversaire de mariage du couple. "On a organisé une grande fête", s'amuse Florent.
la fermeture de l'usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rh?ne), où étaient [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] conditionnés les infusions Eléphant et le thé Lipton. Lundi 3 octobre, à 15 heures, ils l'ont fait : les ex-salariés de Fralib ont accroché leur banderole "L'Eléphant vivra à Gémenos" sur le mur de l'esplanade de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, point culminant de Marseille.
Florent croit au projet [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler outlet[/url] du CE. Sa femme, Christine, employée de maison à temps [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] partiel, est à ses c?tés. Elle a demandé à s' "du ménage de l'usine, du rangement", explique-t-elle.
Florent, 41 ans, dont douze chez Fralib, qui a accroché la banderole, n'est pas loin de des larmes. "Voir autant de monde venu nous , nous, le petit Fralib..." Au pied de [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] la "Bonne Mère", près de 700 personnes, arrivées par cars, agitent autant de drapeaux rouges de la CGT, dans [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler sito ufficiale[/url] un vacarme de barrissements émis par des klaxons et de chants révolutionnaires. Il y a là les ex-Fralib et des manifestants venus du Havre, de Dijon, d', des Vosges à l'appel de la fédération CGT de l'agroalimentaire.
"L'usine est à nous"
En milieu [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] de matinée, les centaines de manifestants traversent la cour, pénètrent dans [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey sito ufficiale[/url] un b?timent où étaient stockés les produits finis avant expédition. Le spectacle de la comédienne , Marx et Jenny, donné devant les Fralib assis sur des palettes, s'interrompt. Monte une clameur pleine d'émotion et d'énergie : "Tous ensemble ! Tous ensemble !" Puis la comédienne reprend son texte dans un silence total.
Unilever ne veut pas en (Le Monde du 13 ao?t) et juge le projet "irréaliste et non viable". La direction met en avant son "plan d'accompagnement" et le fait que 35 personnes "ont déjà trouvé une solution identifiée", dont 15 en contrat à [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] durée indéterminée. Elle ne donne pas suite non plus à la demande d'une table ronde avec les ministres concernés.
Traversant les locaux pour une rapide visite guidée, Florent suit la passerelle qui surplombe la salle de production désormais à l'arrêt. C'est là qu'il travaillait : il remplissait de produits de grands entonnoirs qui les déversaient, en bas, dans des machines d'où sortaient [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] les sachets de thé et d'infusion.
Dans l'usine occupée depuis le 2 septembre, tout était prêt pour les : dortoir au premier étage, merguez et viennoiseries dès 6 heures, paella géante au déjeuner, stands pour la vente de tee-shirts et du DVD du film Pot de thé, pot de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] fer, de , qui retrace, en soixante-dix minutes, une année de lutte des Fralib.
La fatigue se lit sur les visages. "Mais on n'y pense pas, on regarde vers l'. On se motive les uns les autres", confie Florent. Les visites des politiques aussi les encouragent. Après (), (PS), (), ( ), c'était au tour d' (PS) d'être à Gémenos le 29 septembre.
"L'usine est à nous", dit-il. C'est en tout cas son rêve et celui de ses collègues au travers du "projet alternatif" du comité d'entreprise (CE) : les 182 emplois en reprenant [url=http://bbb.223773.com/forum.php?mod=viewthread&tid=94422&fromuid=47166]peuterey sito ufficiale ArcelorMittal, première sortie du nouveau patron de la[/url] l'activité et la marque l'Eléphant pour un euro symbolique.
Clameur
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Une allusion à la délocalisation de la production de Gémenos vers la , à Katowice, et vers Bruxelles, où Unilever a des usines à thé. Estimant être en "surcapacité de production", Unilever a décidé de Fralib, jugée pas assez rentable. 154 salariés sur un effectif de 182 ont re?u leur lettre de licenciement le 31 ao?t (les autres font [url=http://hurley-house.com/contact-us/#comment-21720]Néludons pas le débat sur le cannabis[/url] partie de la direction et 14 sont des représentants du personnel pour lesquels la procédure de licenciement est [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] plus longue).
Tout un symbole : cette basilique "fait partie du patrimoine et il ne viendrait à personne l'idée de la délocaliser. Pour l'Eléphant, né en Provence il y a cent dix-neuf ans, c'est pareil", explique , délégué syndical [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] CGT de Fralib.