Guardians of Grail

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Celui qui répète à l'envi qu'il n'a rien à attise la suspicion. On cherche alors l'intérêt national avec deux fois plus d'ardeur que s'il était assumé. Dans le cas du Mali, il n'y a pourtant pas grand-chose à : des intérêts économiques indirects (les ressources stratégiques des pays voisins) et, surtout, sécuritaires (protéger nos ressortissants sur [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] place et au Maghreb islamique).
La communication élyséenne est con?ue pour prévenir ce type [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] d'accusation.
Elle a conscience que l'on soup?onnera toujours l'ex-puissance coloniale d'être intéressée. De nombreux observateurs, en premier lieu la presse algérienne, dénoncent déjà la Fran?afrique et une intervention [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] pour protéger les intérêts fran?ais, en l'occurrence les gisements d'uranium au .
L'Etat intervenant n'est pas, ne peut pas et même ne doit pas être désintéressé. La raison d'être de l'Etat étant de défendre les intérêts de ses citoyens, un désintéressement absolu serait un grave manquement. On peut d'ailleurs se si celui qui n'aurait aucun intérêt se donnerait les moyens de réussir et s'il est motivant pour nos soldats de qu'un Etat "désintéressé" les envoie leur vie au Mali. L'intérêt est un moteur, et, tant qu'il n'annule pas l'objectif déclaré, c'est-à-dire tant qu'ils ne sont pas contradictoires, il n'est pas problématique.
Ce qui est une évidence pour le reste du monde - qu'il est dans l'intérêt des Européens, des Américains et des Africains d'empêcher "la mise en place d'une zone franche terroriste au coeur de l'Afrique", selon les termes de l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel - ne l'est pas pour la France. Ou, plut?t, ce n'est [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] pas ainsi qu'elle souhaite le présenter, car tout est une question de communication.
"UNE ZONE FRANCHE TERRORISTE AU COEUR DE L'"
MOTIVANT POUR NOS SOLDATS
Ce discours est une exception fran?aise. Le premier ministre britannique, , reconna?t que "ce qui est fait au Mali est dans nos intérêts". Vicki Huddleston, une ex-ambassadrice américaine à Bamako, estime qu'"il est dans notre intérêt national de les Fran?ais".
Pour le mythe, elle s'entête donc à qu'elle n'intervient jamais que [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] pour , qu'elle est toujours désintéressée.
insiste : "La France, elle libère. (...) Elle porte des valeurs. Elle n'a [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] aucun intérêt au . Elle ne défend aucun calcul [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] économique ou . Elle est au service, simplement, de la paix." La communication élyséenne sur l'intervention au Mali repose sur le désintéressement. C'est une erreur, qui a des effets pervers. La France est intéressée. Elle n'a pas à en honte.
Mais cela ne suffit pas à l', car cette précaution n'est pas utilisée qu'à l'égard des ex-colonies. Elle l'a aussi été pour la où, alors [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] que les Américains et les Britanniques n'ont jamais dissimulé leurs raisons d'intérêt national, que pourtant nous partagions (le risque sécuritaire, terroriste et la pression migratoire), les [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/4Pcs-24CM-PVC-LED-CAR-TRUCK-FLEXIBLE-LIGHT-STRIP-YELLOW-/320606899868]woolrich outlet Pas de bénédi[/url] Fran?ais, dans le droits-de-l'hommiste habituel, faisaient comme s'ils n'y allaient que pour "sauver les Libyens".
Abdoulaye Babou, ex-président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale du , croit qu'il s'ag it d' "une affaire d'intérêt national". Et, pour la chancelière Angela Merkel, "l' considère que la situation dans la région fait partie de sa propre situation sécuritaire".
Le président devrait donc l'évidence : il est dans l'intérêt de la France d' au [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] Mali, comme dans celui de nos alliés européens, nord-américains et africains. Ce n'est pas en le dissimulant qu'on les convaincra de s' plus dans cette opération. Et c'est gr?ce à eux, dont l'absence, pour l'instant, se fait , qu'on convaincra les autres qu'il ne [url=http://www.ishibashi.co.jp/Band_Web/Yoshiko_Nomura/bbs/bebesu.cgi]woolrich outlet UE nain pol[/url] s'agit pas d'un néocolonialisme qui ne dirait pas son nom, mais d'une responsabilité internationale.
ène Vilmer, enseignant-chercheur à la faculté de droit de l'université McGill (Montréal)
Il serait préférable de les choses comme elles sont : en Libye et au Mali, la France et ses alliés avaient intérêt [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] à ; des intérêts qui non seulement n'annulent pas l'existence d'une cause juste - des massacres en cours et imminents dans le premier cas, le [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] risque d'une "zone franche terroriste" dans le [url=http://www.yayz.fj.cn/fcz/wygkcn_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] second - et d'une chance raisonnable de y remédier, mais qui en plus motivent l'action.
Cette tendance montre que l'intervention est menée pour non seulement les autres, mais aussi et surtout l'image [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] que l'on a de soi. La France a construit son identité par cette hypertrophie déclaratoire, cette autoproclamation d'être la "patrie des droits de l'homme" (alors qu'elle ne l'est pas davantage que l'Angleterre et les Etats-Unis).