Guardians of Grail

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La violence, la précarité économique ont écarté du paysage la bande-son des années de gouvernance de (1994-1999), puis de Thabo Mbeki (1999-2008). Celles de Jacob Zuma, élu en mai 2009, devraient se plus fertiles, effervescentes et éclectiques. Dégagée de l'obligation de glorification [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] de Mandela, la jeune génération a été touchée par la gr?ce, parfois ?pre, du hip-hop (Tumi and The Volume, le groupe sud-africain le plus gramme en ), rattrapée par l'art de la ballade folk (Nibs Spuy), ou dr?lement enfoncée dans les rythmes électroniques ou le reggae (Gazelle).
Riche, complexe, elle a suivi les courbes des tourmentes politiques, et a su par vagues successives sur une histoire contemporaine balisée par Mbube (chanson zouloue enregistrée en 1939 qui deviendra un tube planétaire, Le lion est mort ce soir), par les choeurs zoulous ou le jazz [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] hautement énergétique des townships, revenu en force dès la fin des années 1980. Cette redécouverte patrimoniale sera cristallisée par le magnifique album Graceland de l'Américain (1986).
Longtemps assimilée à la résistance contre le régime d'apartheid (1948-1991), la musique populaire sud-africaine a pourtant occupé, des années durant, les avant-bacs des rayons de musiques du monde. D'abord avec , puis avec le "zoulou blanc" Johnny [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Clegg, ou encore le chanteur de reggae , assassiné par un gang en 2007 dans la banlieue de Johannesburg.
Après le , dont l' du Sud était l'invitée d'honneur, le [url=http://unitett.com/forum.php?mod=viewthread&tid=34541]barbour paris Bernard Thibault propose Nadine Prigent pour sa succession[/url] , où figurait la nouvelle scène sud-africaine, et maintenant le Focus de La Villette, le géant africain se taillera la part du lion au festival , à Toulouse (du 17 au 21 juin).
Les musiciens sud-africains attendent beaucoup de ces fenêtres ouvertes sur l'extérieur. Chez eux, la carrière est ardue. Longtemps mené par des producteurs historiques comme , label indépendant créé en 1926 à Johannesburg, le marché du disque sud-africain n'a pas échappé à la crise mondiale. Mais contrairement au reste de l'Afrique, il existe encore, nuance , créateur au , première plateforme numérique [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] professionnelle consacrée aux musiques africaines. A Johannesburg se tient en septembre le Moshito, salon-marché de la filière musicale, seul événement professionnel d'envergure du continent.
Tumi Molekane, le MC (ma?tre de cérémonie) de [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] Tumi and , groupe fondé en 2000 à Soweto, est le fils d'anciens militants de l'ANC. Pour ce taosteur au timbre percutant, le quotidien de la "nation arc-en-ciel" est "à la fois excitant, effrayant et injuste". Il précise : "La seule chose que j'aie à en me levant le matin, c'est d' ma porte pour , , go?ter l'angoisse, le désespoir et les aspirations d'un pays. Pour un artiste, l'Afrique [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] du Sud constitue une source d'inspiration fabuleuse. En même temps, c'est frustrant, car ton potentiel y [url=http://www.team-bf3.canasky92.fr/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=1&thread_id=2773]hollister paris Le combat des salariés dHonda pour tou[/url] est limité, voire censuré, par une société étriquée."
"PALPER, GO?TER L'ANGOISSE"
Autre [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] atout, le pays a une jeune qui préfère écouter les artistes qu'elle peut sur scène. "Il y a six ou sept ans, le marché sud-africain était au niveau du marché portugais, mais il est passé bien au dessus, les Européens ayant par ailleurs chuté à cause du ", explique Yoel Kenan. Internet n'a commencé à décoller que depuis quelques mois, sous l'impulsion de la Coupe du monde. "La majorité, trop pauvre, n'est pas [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] équipée en informatique", remarque Richard Woodin, du label indépendant Sheer Sound. Elle se contente du téléphone portable, "moyen économique pour télécharger sans trop de frais un , une sonnerie", poursuit M. Woodin, pour qui "un CD joue ici le r?le de carte de visite pour [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] un artiste, pas un moyen de de l'argent."
Mieux, "la part de la musique locale a grandi depuis 5-6 ans. Au début des années [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] 2000, elle était de l'ordre de 25 %, maintenant, on parle de 50 %", dit Yoel Kenan. L'explication tient à plusieurs paramètres. La production indépendante a toujours été vivace, et produit des albums de bonne qualité, [url=http://soccerhoney.com/index.php?p=blogs/viewstory/499646]louboutin pas cher Largent des autres[/url] même si, comme l'affirme , trompettiste, chanteur, surnommé Brahugh (), la mainmise des majors reste forte dès que le succès approche. "Les artistes et la musique sont africains, mais les s sont gérées par des Américains, des Européens."
organise la de du 11 juin au 11 juillet, et revient donc sous la lumière des projecteurs. Sa musique, ou plut?t ses en profitent pour de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] la voix, après des années de silence. D'ici à la fin du mois de juin, plusieurs manifestations à travers la France viendront témoigner de ce retour de flamme, à par le "Focus", donné du 11 au 30 mai, au Parc de La Villette. [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] Aux c?tés de danseurs, metteurs en scène et autres plasticiens, les musiciens reprendront leur place sur une scène qu'ils semblaient désertée.