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hollister deutschland Islam de France, les convert

 
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gtuo7kv8
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PostPosted: Mon 16:55, 04 Nov 2013    Post subject: hollister deutschland Islam de France, les convert

Ils laissent de c?té la part d'ombre de leur histoire qui n'est pas plus grande [url=http://gentlebrewcoffee.com/blog/?p=135#comment-105012]Après deux morts, lAlsace sinterroge sur sa tradition des pétards du Nouvel An[/url] qu'ailleurs. Ils affichent la moue de ceux qui ne se dévoilent pas. La crainte aussi qu'on cherche un moment de faiblesse là où eux ont vu la lumière. Karim décrit, au détour d'une phrase, ce grand F6 où il a grandi, avec ses trois frères, entre une mère , chrétienne et au foyer, et un père béninois, informaticien. "On n'était pas complices entre nous, on ne s'aimait pas, je faisais ma lessive seul, y avait eu des problèmes." Bilal évoque, en toile de fond, l'enfance entre ville et campagne, à Montereau, en Seine-et-Marne, sa mère qui travaille chez M. Bricolage, son frère handicapé mental, son père parti depuis longtemps refaire sa vie à Saint-Tropez. Il n'a pas le d'une famille unie, juste de disputes et d'une garde partagée qui ne s'est jamais installée. "Si l'absence d'un père peut être la cause d'un manque à ? Peut-être, je ne sais pas. C'est après m'être converti que j'ai renoué avec lui." Non, assure Amin, il n'était pas en conflit avec ses parents pour de la synagogue à la mosquée : "Un ami musulman m'a amené là et je me suis tout de suite senti bien. Je n'avais jamais compris pourquoi c'était si dur d' dans la religion juive, pourquoi c'était si fermé."
PART D'OMBRE DE LEUR HISTOIRE
Ils ne nient pas la présence des extrémistes. Bilal les a vus lui dessus parce qu'un converti a forcément plus à qu'un fils de musulman. "Les salafistes, ils m'ont attaqué tout de suite. Je ne vais pas vous , ils sont une quinzaine assez actifs et visibles à la mosquée. Ils [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] m'ont parlé de trois savants d'Arabie saoudite qui pouvaient m' la religion. Mais j'ai l'esprit critique, j'ai lu. Je leur ai demandé : "Et pourquoi ces trois savants-là ?" Maintenant, ils ne prient plus jamais en même temps que moi." Raoul a les mots du chanteur de rap qu'il a voulu être. "Y en a, ils ont le costume, mais [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] ils n'ont pas le comportement. Tu dois pas peur. C'est pas une religion qui est là pour [url=http://www.riad-marrakesh.fr]www.riad-marrakesh.fr[/url] peur aux gens. Dieu, il dit d'être patient. Le vent va . La religion de paix va . Aujourd'hui, y a 5 % de la qui fout le bordel, c'est les banques, , les terroristes et les lobbys."
? "Sérieusement, est-ce que quelqu'un qui a lu le Prophète peut dans une école et sur des enfants ?", demande Amin. Ils ont des enfants inscrits à l'école publique, mais tempêtent contre la théorie de l'évolution qu'on y enseigne. Ils s'écartent des choses acquises. Parfois de ce qu'ils ont aimé. Bilal n'écoute plus de musique, il a relégué aux oubliettes les CD de l'adolescence, comme la guitare qu'il grattait entre 8 et 13 ans. "On n'est pas désocialisé. On a juste un autre regard sur le monde", affirme-t-il. Les autres aussi s'écartent d'eux. "Je ne me sens plus chez moi en France. On me regarde comme un extrémiste, raconte Amin. Combien de fois ai-je entendu, à propos de ma djellaba et de ma barbe : "T'es pas dans ton pays, ici" ?" Au moment de au , ne pas leur la main. Karim, ex-grande gueule du lycée, a lancé en souriant : "Quand votre mari n'est pas là, placez-vous devant un mur et demandez à celui qui vous a créée de vous . Vous verrez..."
Bilal était tout le contraire. Beau gar?on qui ne le sait pas ou n'en profitait pas au lycée de Melun. "J'ai jamais fumé de shit, je ne faisais pas la bise aux filles. J'ai détesté la fois où mon cousin m'a emmené en bo?te, j'ai regardé les gens , je les ai imaginés sans musique. Je ne bois pas, je suis connu pour ?a dans ma famille ; à l'école, je suis rarement sorti avec des filles, et on se moquait de moi. C'était bien avant ma conversion, l'islam n'a fait que le chez moi." La religion semble épousé les forces et les faiblesses de chacun, celles du prêcheur de la récré comme celles de l'inhibé. Ils ont grandi. Amin est agent territorial dans la fonction publique, il a un fils de 7 ans. Issa vit avec sa mère et sa grand-mère, il a atteint le niveau bac, décroché un contrat à La Poste, et [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry outlet[/url] est actuellement en formation. Abdel Raouf est fonctionnaire municipal. Baptiste et Bilal, qui se sont rencontrés à la fac, ont 25 et 27 ans, ils sont professeurs d'histoire. Ils ne portent pas la robe des musulmans, et leur barbe est un mince collier qui pourrait être celui de gar?ons dans le coup. "J'ai besoin de inaper?u", assume Baptiste.
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Et, plus ou moins rapidement, ils l'ont annoncé à leurs parents. Abdel Raouf se souvient de son père conciliant : "Tant que tu trouves ton bonheur..." ; de sa mère, fervente catholique, tendue et silencieuse, qui semblait au-dessus de sa tête une bulle pensive de bande dessinée dans laquelle son fils apparaissait en terroriste. A sa juive, David devenu Amin n'a rien dit tout de suite. Sa mère a remarqué quelque chose de différent. Leurs rapports étaient plus simples, moins tendus. Elle a compris au moment du ramadan. "Tu as changé, je ne suis pas bête, tu t'es fait musulman." [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Elle a préféré qu'il n'en parle pas à son père, qui a fini par la vérité dans la barbe de son fils qui s'allongeait. Finalement, seuls ses deux frères l'ont très mal pris. Chez Baptiste, le père a sorti des "trucs bêtes" ("Alors, tu vas plus de porc !"), la mère était au bord des larmes lorsqu'il a demandé qu'on l'appelle désormais autrement. "Elle a eu peur que je change, que je ne sois plus le fils qu'elle a eu." Face à l'émotion de sa mère, Baptiste a expliqué que ce n'était pas obligatoire de de prénom. Il est resté Baptiste. "Je ne savais pas qu'on pouvait autrement", s'étonne William, devenu Bilal, assis à c?té de lui. "Ma mère aussi avait les larmes aux yeux", ajoute-t-il.
Ils parlent tous du Père, du Fils et du Saint-Esprit, à que la Trinité des catholiques a fait le lit de Mahomet. Ils n'ont jamais compris. "Le fils de Dieu, je ne comprenais pas", raconte Issa. Idem pour Bilal : "Le concept de la Trinité est apparu trois siècles après la mort de Jésus. Je me suis toujours demandé pourquoi quelque chose d'aussi important apparaissait tellement longtemps après." Même perplexité chez Abdel Raouf : "J'avais demandé à un prêtre, il n'avait pas su m'. Dans le Coran, on croit en une chose, pas en trois. Dieu, il dit "Sois" et c'est tout ! Il n'a pas besoin de se réincarner en homme et de comme une fleur. Dans le Coran, Jésus est un prophète. Et j'ai pu à ma mère catholique : "Je suis musulman mais je crois en Jésus le Prophète."" Le Coran, dernier des trois textes, reconna?t à Jésus et à Mo?se le de prophètes au même que Mahomet. Celui qui se convertit après prié Jésus n'est pas obligé d' ses années de génuflexion.
Ils racontent tous quelqu'un, un éducateur, un vieil homme, un amour de jeunesse, qui les a entra?nés vers l'islam. Pour Issa, c'est tout simplement Karim, assis à c?té de lui, qu'il admirait déjà à l'école primaire. Sur MSN, un jour, Karim lui a écrit : "Prosterne-toi devant un mur et demande à celui qui t'a créé de te . Tu verras." Abdel Raouf raconte Azdine, à la maison des jeunes du quartier des Agnettes à Gennevilliers. Il venait des cours d'écriture de rap, Azdine était animateur après été employé dix ans à la de Paris. "Son discours était calme, posé, il avait de l'humour, on parlait de foot, de , des étoiles, du cycle de la Lune ou encore du paradis. C'était pas du bourrage de cr?ne." Pour Baptiste, ce fut une jeune fille d'origine tunisienne dont il est tombé amoureux : "Je me suis retrouvé dans sa famille, en . Je me suis rendu compte de ce qu'était l'islam, tolérance et paix. J'avais une image galvaudée des musulmans, véhiculée par la télé et ma famille. Quand mon histoire d'amour s'est terminée, ?a a vraiment commencé avec l'islam."
Bilal, encore William, s'est fait catholique à 12 ans, a filé vers le à 16, a eu son bac, fait un BTS commerce, "trop mercantile", bifurqué vers un master d'histoire, et en même temps a continué sa quête, lu la Bible, la Torah, les Evangiles canoniques, apocryphes, la bio de Bouddha puis des sur le Coran, et enfin le Coran. "En le lisant, Dieu était une évidence. Je me suis senti mieux tout de suite." Karim, enfant du vaudou africain et de la piété corse, [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] a tant aimé les mythologies grecques en classe de 6e qu'il a prié pendant des années les seize divinités et toisé les monothéistes avant de le leader musulman du lycée. Baptiste, lui, a d'abord glissé vers le pentec?tisme avec son frère a?né, une communauté où l'on donnait 10 % de son salaire au pasteur, "jusqu'au jour où [son] frère s'est rendu compte que le pasteur avait une très belle maison. Tout s'est écroulé. On s'est retrouvés sans spiritualité et on était perdus ".
Ils flottent entre la société fran?aise où ils ont grandi et la religion qui leur a fourni l'identité qu'ils recherchaient. Ils ne nous ont pas été présentés par leur mosquée. Nous les avons rencontrés au hasard des connaissances, par des amis, par l'entremise d'un club de ou d'une orthophoniste.Ils donnent rendez-vous dans le béton des galeries marchandes d'Evry ou de Noisy-le-Grand, temples des enseignes bon marché qui tiennent lieu de centres à des villes qui n'en ont pas. Amin, Issa et Karim sont amis, ils portent la djellaba sur leur pantalon, ils ont laissé la barbe en de longs poils fins. Il est 15 h 30, ils sont entre deux prières à la mosquée de Villiers-sur-Marne. Attablés dans le café d'un proche, avec une femme voilée derrière la caisse, ils ne commandent pas à . Autour d'eux, parking, rocades et magasins [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] en tout genre des Armoiries Shopping Center ne semblent pas les . Karim toise le commun des consommateurs : "Tout le monde est un peu dans le vide. Robotisé. , en bo?te, préparer les [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey outlet[/url] grandes vacances."
Abdel Raouf, rencontré un autre jour, en jean et sweat-shirt, ne dit pas autre chose : "Système matérialiste où il faut que tu sois comme tout le monde, que tu possèdes une belle voiture ou les dernières Nike. Le monde d'ici bas. L'islam, pour moi, c'est la religion qui ne consomme pas." Ils baissent un peu les yeux au début, puisque c'est avec une journaliste femme qu'ils ont rendez-vous. Bilal, attablé avec Baptiste dans un café de l', explique que si on ne lui avait pas tendu la main pour le il ne l'aurait pas fait. "Peut-être même que je l'aurais refusée, si nous nous étions rencontrés lorsque je me suis converti. Je portais la djellaba. Vous m'auriez pris pour un intégriste ! Quand on se convertit, on est obsédé par le haram, l'illicite. On a besoin d' ce qu'on est. Depuis, j'ai appris. De moi-même, je ne vous aurais pas tendu la main. [url=http://xyxbbs.pps.tv/forum.php?mod=viewthread&tid=1731556&fromuid=5538]www.tagverts.com/barbour.php En quoi le nouveau parti de M. Bayrou diffère-t-il[/url] Mais je ne la refuse pas."
Mais ce que tout son être rejette, sa tête de converti a d? le puisque le Coran punit de lapidation la femme adultère. Bilal se lance dans une longue exégèse du texte qui met tant de conditions à la lapidation – notamment la présence de trois témoins neutres pouvant de la pénétration de la femme mariée par un homme qui n'est pas son mari – qu'il la rend impossible. Inutile de [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] lui préciser que le texte date du Moyen Age, musée des supplices et des horreurs. "Non, c'est la parole de Dieu", répète ce professeur d'histoire. Ils ont lu, lisent et relisent sourates et hadiths. Ils les récitent des flammes dans les yeux avec la rhétorique des convertis. Et il leur suffit de le doigt vers une publicité comme il y en a tant dans les centres commerciaux pour se prétendre protecteurs de la gent féminine. "Une femme à poil dehors, c'est exactement ce que veulent les hommes, c'est une femme soumise aux instincts des hommes. La femme voilée, on la remarquera pour ses qualités humaines", prêche Bilal. Ils n'aiment évidemment pas les . "Ils mettent de l'huile sur le feu. Jamais ils ne font des gens posés", regrette Abdel Raouf. Ils ont préféré ne pas appara?tre en photo.
Je trouve les jeunes trop sexuels aussi, ajoute Bilal. Un jour, une élève m'a demandé si j'étais marié et elle m'a laissé son numéro de téléphone. Allez, je vais l'intégriste, mais parfois je me demande s'il ne faudrait pas séparer les filles et les gar?ons ?
Ils avaient toujours entendu de Dieu chez eux. Il était présent au détour des mots les plus anodins de la mère de Bilal, qui n'allait pourtant pas à l'église. "Quand je me faisais mal, elle disait : "Dieu t'a puni." Quand elle trouvait une place de parking, elle disait : "Dieu merci." Dans ses réflexes, Dieu était présent." Il n'était plus qu'une vague influence dans la famille catho non pratiquante de Baptiste, où les quatre gar?ons avaient été baptisés sans qu'on pense à les au catéchisme. Dieu existe, avait assuré le père de Karim qui brassait les religions et penchait pour le vaudou, tandis que la mère restait corse et chrétienne. Il était une figure chez la mère ivoirienne d'Issa, chrétienne pratiquante. Il était si important pour la mère camerounaise d'Abdel Raouf qu'elle voulait qu'il vive et comprenne son baptême catholique. Il fut baptisé à 16 ans. Mahomet ne s'est pas infiltré chez les mécréants. Ils sont comme tant d'autres en France, fils de familles chrétiennes où la pratique et la foi s'étiolent. Ils auraient pu tout définitivement, l'adolescence, la vie, le rap, le foot, les copains, les amours, les galères le dessus. Mais ils ont cherché, comme s'il y avait là une question sans réponse, un espace à en ordre pour .
Ce sont des enfants de la banlieue parisienne. Ils ont du mélange, du frottement des dans la cour du collège puis du lycée. De cet islam identitaire et décomplexé de leurs copains enfants d'immigrés, quand eux ne savaient plus trop à quoi ils appartenaient. De cet ?ge où l'on n'en parle pas, et puis du sujet qui monte. La longue barbe et la djellaba de Karim laissent encore l'ado frimeur qu'il était au lycée de Champigny et qu'il raconte volontiers comme une défroque, un péché de jeunesse : "J'étais [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] imbu de moi-même, je voulais intégrer l'unité du GIGN, je portais une boucle d'oreille, j'avais tout. Les fringues, tout." Dans tout, on entend aussi les filles ou leur regard, mais ?a, il ne le précise pas. "Un jour, un ami musulman m'a traité d'homosexuel à cause de ma boucle d'oreille. Alors, j'ai pensé : "Je vais un buzz, je vais le Coran et je vais leur toutes leurs erreurs, aux musulmans du lycée." Le texte l'a entra?né beaucoup plus loin que prévu. "Le Coran m'a choqué. Emporté. Il n'y a pas de chronologie mais il est très logique. A chaque fois que j'avais une question, la réponse était dans le verset suivant. Je suis entré comme une flèche dans l'islam. Au lycée, je me suis mis à prêcher, j'incitais à la prière." D'autres au même ?ge deviennent anarchiste, punk, rappeur ; lui a viré musulman, il est resté le roi de la récré, beau parleur, mais de l'islam qui fournissait des réponses à tout.
- Non, c'est trop rétrograde", répond Baptiste.
: "Je témoigne qu'il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah et que Mahomet est son Prophète." Ils se rappellent un décor simple : la petite mosquée de Gennevilliers pour Abdel Raouf, car la grande n'existait pas encore ; celle de Melun pour Bilal ; ou une salle de prière du c?té du métro Couronnes, à Paris, pour Amin. Ils racontent la présence d'un ami musulman, simple pratiquant, pas forcément d'un imam – "pas d'intermédiaire avec Dieu", dit Amin. Ils répètent cette phrase qu'on leur a dite si vite : "?a y est, tu es musulman." Ils dépeignent une religion où il est facile d'. Ils ont alors changé de prénom : Raoul est devenu Abdel Raouf, William est devenu Bilal, David est devenu Amin.

Ils sont nés sans racines ni parents musulmans. Ils se [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=330564537225&ssPageName=STRK:MESE:IT]barbour pas cher soldes Ali S[/url] sont convertis à l'islam, comme quelques milliers de personnes en France chaque année (1). C'était il y a cinq, huit ou treize ans. En des temps difficiles pour les couleurs d'une religion que les événements du monde ont rendue suspecte. Quand les tours jumelles sont tombées à New York, Issa avait 9 ans, Karim 11, Baptiste 14, Bilal 16 et Amin 18. Abdel Raouf avait déjà 30 ans. Ils se [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] rappellent l'information diffusée en boucle, les radios et les télévisions allumées dehors comme chez eux, ils se souviennent du mot "apocalypse" dans les journaux. Mais c'est un repère qu'ils laissent aux autres. Pas le leur. Et tant pis si, en janvier, selon un sondage Ipsos/Le Monde, 74 % des Fran?ais estimaient que l'islam était une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société fran?aise. Eux ne se sont pas convertis pour déplaire ou . Ils ne parlent jamais de l'ailleurs. "Ici, on a une vision de l'islam à travers d'autres pays, ?a fausse toute la discussion", dit Bilal. Que des convertis fran?ais puissent s'être faits djihadistes au ou en ? "C'est le trajet extrême de quelqu'un qui est peut-être en grande souffrance, en tout cas dans une grande méconnaissance. Dans l'islam, on ne tue pas les innocents", ajoute-t-il.
Lire aussi (en édition abonnés) :
"LE CORAN M'A EMPORT?"
(1) Le service des cultes du ministère de l'intérieur avance le nombre de 4 000 personnes par an converties à l'islam, contre 2 900 chez les catholiques et 300 chez les juifs. Un chiffre impossible à vérifier, la conversion dans la religion musulmane ne nécessitant pas la présence d'un imam.
Ils ont voté comme des profs à l'élection présidentielle. Mélenchon puis Hollande pour Bilal. Hollande aux deux tours pour Baptiste, "pour la réforme de l'éducation nationale". Baptiste enseigne le fran?ais et l'histoire au LEP de Varennes-sur-Seine. Il raconte une jeunesse "embrigadée par la télévision". "
RH?TORIQUE DES CONVERTIS
Ils mangent halal, font la prière cinq fois par jour, à part qui ne peut pas à cause de ses horaires de travail. Et leurs femmes, quand ils en ont, sont voilées. Baptiste est marié et père de deux très jeunes enfants. "Ma femme porte le depuis que sa mère l'y a forcée quand elle avait 12 ans. Aujourd'hui, elle la remercie après en souffert toute l'adolescence. Si elle ne l'avait pas porté, ?a ne m'aurait pas gêné. Pour l'instant, elle ne travaille pas, parce [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] que nos enfants sont petits. Je veux qu'elle travaille. Je vois comme elle est malheureuse à la maison." Karim, qui s'était mis subitement à prêcher au lycée contre les relations sexuelles avant le mariage, s'est marié à 19 ans. "Elle s'est convertie, elle m'a entendu . Le hijab, c'est elle qui l'a mis. Une femme, lorsqu'elle a un mari, n'a pas besoin d'en séduire un autre." Ils sont intarissables sur l'islam, qui "protège la femme mieux que quiconque", assènent-ils, puisque c'est l'enjeu de l'affrontement avec l'Occident, mais aussi avec leur passé, leur environnement, leurs proches. "Regarde, la lapidation en !", lui a lancé un jour la mère de Bilal. Il a regardé sur Internet. "J'ai pas tenu trente secondes, j'avais envie de . Ces hommes en train de , c'était insupportable."
Lire aussi le témoignage de Hiam :


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