Guardians of Grail

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C'est en son sein que Roman Polanski découvre le américain, qui était alors interdit en Pologne. "On nous montrait les films qui arrivaient au bureau de la censure et que les gens n'avaient pas le droit de . Nous nous sentions très privilégiés !" Les étudiants avaient aussi accès aux archives nationales, réservoir de chefs-d'oeuvre au sein duquel Polanski élut Citizen Kane comme [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] son préféré. "On passait notre temps dans la salle de projection. Tous les quarts d'heure, un assistant se pointait [url=http://indanang.com/classifieds/item/147531]ugg pas cher Sugar Man un storytelling soigne[/url] pour nous et nous qu'il y avait cours." La technique était le pilier de l'enseignement, et Polanski en a gardé une ma?trise, de la photographie en particulier, qui l'a conduit, tout au long de sa carrière, à aux chefs opérateurs le travail du cadre et de la lumière.
En Occident, le film [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] triomphe. Après remporté le Prix de la critique à la Mostra de Venise, il est [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=390333318675&ssPageName=STRK:MESE:IT]abercrombie soldes En couliss[/url] sélectionné au Festival de New York et atterrit, honneur exceptionnel pour [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] un premier film, en couverture de Time Magazine. Convaincu de n' plus [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] aucun en Pologne, Polanski avait quitté le pays quelques mois plus t?t pour s' en France. Et l'Amérique, déjà, lui tendait les bras.
Lorsque Polanski sortit de l'école, en 1962, Jerzy Skolimowski passait le concours d'entrée. Les deux [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] jeunes gens se connaissaient par l'intermédiaire de , le compositeur de la musique de Deux [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] hommes et une armoire. Skolimowski était poète, boxeur, touche-à-tout débordant d'énergie et de talent, mais n'avait nulle intension, la veille de son inscription, de cinéaste. C'est incité par Wajda, pour qui il venait de coécrire Innocents charmeurs et d'y un petit r?le, qu'il a passé le concours. "Il m'a dit [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] : "Tiens, les épreuves commencent demain, tu devrais te présenter." J'ai suivi son conseil par go?t de l'aventure..."
Wajda [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] et Polanski s'étaient rencontrés quand le premier était encore étudiant à Lodz et le second n'avait que 14 ans. Antoni Bohdziewicz, le directeur du département de mise en scène de l'école, avait repéré le jeune acteur sur les planches et les avait présentés l'un à l'autre. En 1955, c'est vers ce même Bohdziewicz que Polanski se tourne pour lui conseil et celui-ci le convainc de présenter le concours. Cette école a non seulement fait de lui le cinéaste audacieux qu'il rêvait de , mais elle lui a offert, comme elle le ferait quelques années plus tard pour , qui incarna avec lui la polonaise, un passeport pour l'Occident.
La ville de Lodz déprimait Polanski, qui br?lait de le pays. Mais cette école bien équipée était pour lui comme une super-société de production, et il entendait en . En cinq ans, il y a réalisé pas moins de huit courts-métrages. Certains étaient imposés par le cursus, d'autres réalisés en récupérant de la pellicule auprès des étudiants opérateurs, ou [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] en convainquant la direction de un projet avec lequel il comptait un prix au concours de courts-métrages expérimentaux de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958. Petit film aux accents surréalistes où se distille un fort sentiment d'absurde, Deux hommes et une armoire en revint, de fait, avec la médaille de bronze.
Le r?le que lui offrit sur son premier long-métrage, Génération, le console un peu : "Ce tournage fut [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] un moment enthousiasmant ! On était en pleine époque du réalisme socialiste et, tout à coup, ce jeune réalisateur signait un film différent des niaiseries faites par des gens sans talent sinon d'être ancrés dans le système." Le vent frais qui soufflait sur le plateau annon?ait le futur dégel qui, à de 1956-1957, allait un peu de liberté en Pologne.
Profitant de sa présence à Lodz, Roman Polanski lui a proposé de se sur le scénario de son premier long-métrage, Le Couteau dans l'eau. Le jeune poète passait ses épreuves le jour et écrivait avec Polanski la nuit. Ce thriller sous influence américaine, qui met en présence, sur un voilier, pendant vingt-quatre heures, un couple bourgeois et un jeune homme qu'ils ont pris en auto-stop, ne sera ni du go?t de critique polonaise ni de Gomulka, le secrétaire général du , qui lui reprochera de ne pas représenter la société polonaise.
"LE COUTEAU DANS L'EAU"
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En 1955, avait 22 ans et déjà une belle carrière d'acteur derrière lui. Mais il n'était pas encore cinéaste. Ce projet qu'il caressait exigeait de cinq ans à l'école de Lodz, institution d'Etat créée en 1948 en pour cet art que la guerre avait réduit à l'état de cendres. A ce cancre qu'était Polanski, la difficulté légendaire du concours d'entrée faisait peur. Il s'était tracé un itinéraire bis, du coup, qui passait par la grande école de thé?tre de Cracovie. "Mais je n'étais ni paysan ni ouvrier... Et on ne m'a pas accepté. Cela m'a désespéré !"
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POLANSKI Y D?COUVRE LE CIN?MA AM?RICAIN
Une fois admis à Lodz, Skolimowski travaille en solitaire. Il n'avait qu'une idée en tête : l'école pour son premier long-métrage. Signe particulier : néant est l'assemblage des courts-métrages qu'il a réalisés à Lodz, échafaudant toutes sortes de ruses pour de la pellicule en rab. "Nous étions deux dans l'équipe. Le chef op et moi, qui étais à la fois réalisateur et acteur principal... La production de Signe particulier : néant était artisanale." Sélectionné lui aussi au Festival de New York en 1965, ce film semi-autobiographique, dont la mise en scène renvoie aussi bien à la Nouvelle Vague qu'au cinéma d'Antonioni, le [url=http://www.szszgh.com/plus/view.php?aid=271812]nike air jordan pas cher Fine Art Oil Paintings fo[/url] propulsa sur l'avant de la scène. "Je me suis retrouvé sous les projecteurs du Lincoln Center, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] c'était fou... Jean-Luc Godard m'a envoyé une lettre dans laquelle il s'adressait à moi comme à un égal ! Cette lettre, je l'ai encore, je la chéris." En Pologne, l'accueil de ce film et des suivants (Walkover et La Barrière) ne sera guère plus que celui réservé au Couteau dans l'eau de Polanski, et la censure finira par s' sur Haut les mains, en 1967. Alors que Krzysztof Zanussi et Krzysztof Kieslowski, qui avaient intégré l'école à sa suite, allaient éclore en Pologne ce que l'on appellera "le cinéma de l'inquiétude morale", Skolimowski suit la voie de l'exil qu'avait ouverte son a?né Polanski, mais avec le coeur bien moins léger.
"Dans toutes les écoles, il y avait un directeur du personnel qui avait un dossier sur chaque étudiant et rendait des comptes au Parti. Il fallait s'en méfier, comme il fallait se méfier de certains indics parmi les étudiants. Dans ces limites, l'établissement restait un lieu très permissif, protégé, festif. Propice en somme pour , à l'heure où les commen?aient à éclore partout en , les audaces de jeunes gens désireux de représenter la vie telle qu'ils la vivaient.