Guardians of Grail

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Mary est le meilleur exemple du boom minier au Nunavut, trésor de métaux de base, or, argent, diamants, uranium, nickel. Le secteur représente déjà plus du quart du produit intérieur brut (PIB), avec notamment 80 projets d'exploration dont une douzaine sont très avancés, note Eric Prosh, directeur des ressources minérales et pétrolières au gouvernement. Il place beaucoup [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] d'espoir dans le diamant, estimant que "la du Nunavut y est très propice. D'ici vingt-cinq ans, le territoire sera la capitale continentale de la production de diamants", prédit-il en évoquant les résultats "spectaculaires" attendus de travaux d'exploration menés par BHP Billiton [url=http://www.jinyuidc.com/forum.php?mod=viewthread&tid=13661945&fromuid=248853]hollister outlet sale Les Bourses européennes sapaisent en cl ture[/url] à [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister pas cher[/url] 80 km d'Iqaluit, la capitale du Nunavut.
Globalement, ceux-ci sont favorables à l'exploitation minière pour, souligne la première ministre [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]moncler France double peine[/url] du Nunavut, , "b?tir une économie prospère". Présidente de QIA, principale organisation défendant les intérêts des Inuits de la région de [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] Baffin, n'y est pas hostile non plus, à condition que "les Inuits en retirent des bénéfices permanents" et qu'ils n'empêchent pas la construction de ports et le développement d'industries locales.
La mine est aussi d'un "intérêt économique majeur" pour le Nunavut, note Fran?ois Picotte, économiste au ministère du développement économique du Nunavut. En phase de production, ajoute-t-il, elle procurerait 100 millions de dollars canadiens par an en revenus de taxes au gouvernement territorial, et autant en redevances au Inc, gestionnaire de fonds collectifs au nom de la inuite.
Un vaste "chantier" de consultations et de négociations sur les retombées du projet pour les Inuits est encore ouvert entre QIA et Baffinland. "C'est un défi important", dit Tom Paddon, confiant de à "jeter les bases d'une relation à long terme, avec des bénéfices pour les deux parties". Les négociations portent sur les emplois et programmes de formation, des contrats pour des inuites, des programmes sociaux dans sept villages touchés par [url=http://www.move-grp.co.jp/p/postmail.cgi]jordan pas cher Air Caraibes [/url] le projet. "Nous espérons, dit [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] Mme Eegeesiak, parvenir à un accord d'ici l'an [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] prochain, incluant une compensation financière pour perturbation de territoire inuit." On parle de millions de dollars, "surtout pour améliorer l'éducation de la population".
Les Inuits sont coriaces en affaires. Pour Mary , le processus d'approbation environnementale impliquant les gouvernements du et du Nunavut, mais aussi [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] les instances inuites, est loin d'être achevé. Le projet va un territoire ancestral de chasse au caribou, des lacs poissonneux et des eaux où les mammifères marins sont abondants, ce qui inquiète les communautés les plus proches, comme celle de Pond Inlet.
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Pour le Nunavut, peuplé à 85 % d'Inuits, Mary est le projet minier du moment, comme il l'est pour le sidérurgiste ArcelorMittal qui, en mars, a mis la main sur l'entreprise canadienne Baffinland en prenant 70 % de son capital. Le gisement est exceptionnel en raison de sa taille et de sa forte teneur en fer (65 % à 70 %). Son exploitation compléterait bien "le portfolio minier d'ArcelorMittal et augmenterait le minerai de fer de qualité exploité par le groupe", estime le président de Baffinland, .
Pour l'or, la mine Meadowbank du canadien Agnico-Eagle a ouvert en 2010 tandis que dans l'ouest, celle de entrera en production début 2013 pour au moins trente ans. A , dans l'ouest de l'Arctique, c'est une grosse mine de zinc qu'une filiale de Metals prépare, tandis que le Xstrata s'intéresse à un énorme gisement polymétallique [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] sur le site d'Hackett . Au sud, Areva a un important projet de mine d'uranium qui pourrait être opérationnelle en 2019, s'il parvient à les difficiles étapes d'approbation environnementale et d'acceptation par les Inuits.
Gisements de diamants
Mines, à , village inuit le plus au nord de l'?le [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de Baffin, dans l'Arctique canadien, deux murs sont couverts de cartes de la future mine de fer Mary , à 160 kilomètres au sud : "Un projet très enthousiasmant", l?che , agent de liaison chargé du recrutement d'Inuits. "On a déjà besoin de monde sur le terrain" pour préparer quatre ans de construction, avec 3 000 à 5 700 emplois.
On mesure l'ampleur du projet de 4,1 milliards de dollars canadiens (3,09 milliards d'euros) à même les cartes : une mine à ciel ouvert au nord du 70e parallèle, opérant toute l'année dans des conditions climatiques extrêmes pour 18 millions de tonnes de minerai de [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] fer par an pendant au moins vingt et un ans ; [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] deux ports pour "sortir" le minerai de l'Arctique à l' de brise-glace ; une voie ferrée de 149 kilomètres (plus de 2 milliards de dollars) qui constituera, selon le géomorphologue canadien Daniel Fortier, "un chef-d'oeuvre de génie civil".