Guardians of Grail

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De Gaulle appelait cela notre "individualisme". Autant nos corporatismes. Les Fran?ais réclament de l'autorité et des réformes, sauf quand cela pourrait les directement. Avis au président.
Bel exemple, là encore, de clivages automatiques. Chacun, en France, et de tous c?tés, déplore la faiblesse du dialogue , vante la capacité de négociation des partenaires sociaux allemands ou scandinaves. De même chacun fustige aussi bien les rigidités paralysantes du marché du travail fran?ais que les déréglementations sauvages qui y imposent de plus en plus de précarité.
Et à peine signé un accord consistant sinon "historique", après des semaines de négociations, chacun retrouve sa posture habituelle : la CGT pour "des reculs sociaux dictés par le Medef", le président du Parti de gauche, , pour déclarer "la guerre" à cet accord inique, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, pour dénoncer un "triste accord" et Jean-Claude Mailly, le responsable de FO, pour les parlementaires à ne pas se leur conduite par les syndicalistes et les patrons !
Contre cette fronde, M. Hollande va une belle occasion de "faire aux Fran?ais que le pays est dirigé", comme il l'a dit, le 16 [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] janvier, lors de la présentation de ses voeux à la presse.
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Loin du Sahel, l'affaire du cumul [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] des mandats offre un autre cas d'école de ces crispations automatiques. Une grande majorité de Fran?ais déplorent [url=http://www.5meishi.com/bbs/read.php?tid=16943&ds=1&page=e#a]]How To Prepare For The Pros After Finding Them Through The Pest Control In Fort Lauderdale Listings[/url] cette singularité fran?aise et y voient une cause de sclérose [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] démocratique. Depuis trois ans, le a fait du non-cumul une promesse formelle, plébiscitée par ses adhérents et partagée, bon gré mal gré, par ses candidats aux législatives et aux sénatoriales.
Mais depuis des mois, le ministre de l'éducation, , se heurte à une opposition tous azimuts - enseignants, élus locaux, de , parents -, contre le rétablissement de [url=http://cgi.ebay.co.uk/170693034119]hollister france Sahel les [/url] la semaine de quatre jours et demi, abandonnée en 2008. Cette réforme bouscule trop d'intérêts, que l'on [url=http://commons.trincoll.edu/cssp/#comment-112108]Le collectif de la Manif pour tous accentue la pression[/url] ose de petits. Sans hésiter, les instituteurs [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] parisiens se sont donc mis en grève, le [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] 22 janvier, pour contre les conditions d'application de la réforme. L'intérêt des enfants attendra.
Devant ce sombre paysage, le président de la République dispose toutefois de solides repères : le plus souvent, les réflexes du pays et de ses acteurs restent prévisibles et ses crispations pavloviennes. Ce serait presque rassurant si ce n'était aussi désolant. L'actualité immédiate en fournit quatre exemples.
Très vite, cependant, les critiques ont fusé. Sur la [url=http://www.dearilievi.it]moncler outlet[/url] question - légitime - des objectifs de cette intervention ? Un peu, par la voix d'é. Mais surtout sur deux griefs repris en boucle par M. Copé, puis par , ou Valérie Pécresse : l'"impréparation" de cette opération et l'"isolement" de la France, comparés à l'intervention, forcément brillante, conduite par en en 2011, avec les Anglais et un moindre degré les Américains.
Bien seuls, les anciens premiers ministres et Fran?ois Fillon ont su de la hauteur et leurs amis à plus de "sang-froid".
C'est , commodément, que les [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry outlet[/url] djihadistes d' et leurs alliés ont progressivement pris le contr?le de la zone sahélienne depuis plusieurs années et que l'effondrement du à Bamako était patent dès le début de 2012, sans que la France ait, alors, levé le petit doigt. aussi que l'affaire [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] malienne fait l'objet d'une intense préparation diplomatique depuis des mois. Le comble, cependant, est venu de l'ancien président qui s'est inquiété d'une "évolution de l'action de la France au Mali qui serait de type néocolonialiste ". Parole d'orfèvre, assurément !
Le 16 janvier, tout en se donnant beaucoup de souplesse sur le calendrier, le chef de l'Etat a confirmé son engagement de campagne : une loi interdira le cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive locale (maire ou président de conseil général ou régional). Rude bataille en perspective : à l'Assemblée et plus encore au Sénat, à droite [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] et tout autant à gauche, bon nombre des parlementaires concernés sont prêts à les fourches pour défendre leurs fiefs et leurs prés carrés.
Dernier exemple, et non des moindres : l'école. Depuis trente ans, enseignants, chercheurs, médecins et parents sont d'accord : notre organisation du temps scolaire est la plus absurde et contre-productive qui [url=http://www.anepf.fr]doudoune moncler[/url] soit, avec des journées trop lourdes pour les élèves, des [url=http://www.villazuki.it]woolrich outlet online[/url] semaines de quatre jours trop compactes et une année trop courte.
Prenez l'opposition. C'est une lapalissade de que son r?le est de s'. L'exercice doit-il, pour autant, se résumer à la riposte mécanique et rustique que pratique la droite. On peut en . D'abord stupéfaits que Hollande, l'incurable indécis, ait décidé d' la France dans une guerre au Mali, ses ténors ont commencé sur le "union sacrée". Ainsi Jean-Fran?ois Copé, dans un entretien à L'Express du 16 janvier : "Dans la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme, notre détermination doit être totale. Je soutiens donc sans réserve [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] l'intervention décidée par le président de la République."
Depuis une dizaine de jours, il est servi ! Déjà, la situation économique s'annon?ait redoutable, la montée du ch?mage lancinante, l'équation budgétaire acrobatique et la défiance des Fran?ais pressante. Et voilà que l'intervention militaire au vient les priorités, démultiplier les registres de l'action présidentielle et créer de nouvelles zones d'inquiétude et de risque.
Il en aura une autre avec la transposition, dans la loi, de l'accord sur l' conclu, le 11 janvier, entre le patronat et trois des cinq grandes centrales syndicales (CFDT, CFTC et CFE-CGC), malgré l'opposition de la CGT et de FO.
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