Guardians of Grail

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Aujourd'hui, dans l'Irak fédéral post-, les Kurdes ont fait de leur région la plus s?re, la plus prospère et la mieux gérée du pays. Ce n'est pas la , mais, comparé au chaos des régions sunnite et chiite d'Irak, [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] c'est un paradis. Riche des revenus du et du gaz de son sous-sol, le gouvernement régional du Kurdistan d'Irak investit dans l' : infrastructures, éducation (plusieurs [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~rainman/keiji4-1235/yybbs.cgi]www.achbanker.com/home.php Di[/url] universités), agriculture, tourisme.
Si le dialogue se poursuit, il peut progressivement une dynamique [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] positive au Kurdistan de Turquie. Qui viendrait celle qui est à l'oeuvre au Kurdistan d'Irak.
Durant la guerre froide, les Kurdes ont noué des alliances contre nature (les uns avec l'URSS, les autres avec le camp occidental), dont ils finirent toujours par être les victimes. Ils ont subi la panoplie complète des crimes d'Etat : dé de populations ; élites assassinées, torturées ; villages rasés, gazés. Ils ont répliqué les armes à la [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] main, et ont, parfois, pratiqué le terrorisme.
Mais, au tournant du siècle, Ankara évolue, notamment après l'arrivée au du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, ce démocrate islamique à tendance autoritaire prononcée – l'homme le plus intéressant de la région. "Erdogan, poursuit M. Chaliand, va la de la séduction, l'influence par les affaires", le "soft power turc", dirait-on en anglais.
Le premier facteur tient à l'expérience réussie de la région autonome kurde d'Irak. Le second est lié à ce qui [url=http://www.jamboleefamily.com/cgi-bin/bbs/light.cgi?res=1488]outlet hogan Company Review O[/url] se passe ces jours-ci en . Les deux peuvent se pour créer une dynamique d'apaisement dans l'un des conflits les plus vieux de la région, impliquant quatre Etats et qui a provoqué tueries et massacres à grande échelle.
A l'intérieur, il a desserré l'étau de l'ée – bastion du nationalisme le plus intransigeant – sur la vie politique turque. Il a les mains plus libres pour une négociation avec "ses" Kurdes. Des milliers de Kurdes sont toujours en prison en Turquie, souvent pour les motifs les plus dérisoires, mais Ankara a amorcé un dialogue avec le PKK. En mars, celui-ci a décrété un cessez-le-feu. En mai, il a commencé à ses guérilleros de l'autre c?té de la frontière, en Irak.
La [url=http://www.2000gtr.com/bbs_cgi/joyful_1/joyful.cgi]hollister sale Cloner le viva[/url] première réaction du grand voisin turc a été la défiance. "Longtemps, les Turcs ont été hostiles au ", observe le politologue Gérard Chaliand. Depuis 1980, Ankara est engagé dans une guerre sans merci contre le mouvement de rébellion [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie uk[/url] des Kurdes de Turquie – le [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] PKK, dont les bases arrière sont au Kurdistan d'Irak. Le gouvernement turc ne voulait pas d'un "modèle" à sa frontière, d'un exemple d'autonomie réussie qui puisse ses propres Kurdes.
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Mais deux facteurs nourrissent l'espoir d'une évolution positive. Et devraient de la question kurde du registre dans lequel elle est trop souvent cantonnée en : celui de l'épopée dramatique d'une aussi sympathique qu'exotique – quoi de plus séduisant, vu de Paris, que le mélange turban-kalachnikov sur fond de paysage montagnard!
La situation change [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] en 1991. Défait au , qu'il avait envahi, l'Irakien Saddam Hussein se retourne contre deux de ses populations les plus rebelles : les Arabes chiites, dans le sud du pays, et les Kurdes, au nord. Pour protéger ces derniers, les Etats-Unis assurent une zone d' aérienne sur une grande partie de la région kurde d'Irak. C'est le début d'une expérience de gouvernement autonome, celle qui est en passe de la question kurde.
Il laisse les entrepreneurs turcs [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] massivement au Kurdistan d'Irak, qui devient en retour l'un des fournisseurs d'hydrocarbures privilégié de la Turquie. Celle-ci est aujourd'hui le principal partenaire économique du Kurdistan d'Irak. Erdogan favorise [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] ainsi le succès de la première expérience réelle d'autonomie kurde. Au lieu de la ou d' [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de la .
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"SOFT POWER TURC"
Vieille [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] population non arabe, majoritairement musulmane, les quelque 40 millions de Kurdes sont installés aux confins orientaux de la Turquie, dans l'ouest de l'Iran, au nord de l'Irak et de la . Dans les hautes montagnes de l'Asie occidentale, ils ont préservé leur langue et leur . Ils ont espéré un pays unifié lors de l'effondrement de l'Empire ottoman. Ils ne l'ont pas eu. Depuis, avec plus ou moins d'intensité, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] ils se battent contre les quatre Etats qui se partagent le Kurdistan.
, cite volontiers ce petit morceau d'humour noir entendu parmi les siens : "Notre passé a été épouvantable, notre présent est tragique. Heureusement, nous n'avons pas d'." La remarque remonte aux années 1970. Aujourd'hui, M. Nezan, gentilhomme militant, physicien et fondateur de l'Institut, ne tient plus le même langage. Prudemment, il avance : "Le XXe siècle a été terrible pour les Kurdes, il se pourrait que le XXIe soit celui de notre émancipation."
Oubliez les déboires des "printemps arabes", le drame syrien, le surplace israélo-palestinien, l'espoir piétiné de la démocratie en et les attentats à répétition en . Il n'y a qu'une seule bonne nouvelle en ce moment au : la question kurde progresse, dans le bon sens. Il faut le avec précaution, peut-être au conditionnel, sans doute en n'osant trop y , tant les désillusions jalonnent cette histoire-là.