Guardians of Grail

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Autre stratégie, les auteurs peuvent des populations qui sont à l'écart de la modernité pour des raisons culturelles, comme les immigrés récents [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister[/url] et leurs familles – un [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] choix très courant dans la fiction contemporaine, note Laura Miller. Il y a aussi le recours aux marginaux géographiques, les gens qui vivent dans des zones rurales reculées où l'accès au réseau est difficile. Il est notable que nombre de fictions américaines récentes se déroulent dans des [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] ranchs.
Le romancier américain, explique Laura Miller, est balloté entre deux impératifs de plus en plus contradictoires. Le premier est l'injonction à dépeindre la vie quotidienne. C'est sans doute un cliché, mais l'idée que les écrivains sont les mieux placés pour les dilemmes de la vie contemporaine est tenace. Après les attentats du 11 septembre, tout écrivain de fiction a re?u des dizaines d'appels [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] de rédacteurs en chef cherchant des et réflexions qu'une usine de journalistes accomplis n'était manifestement pas en mesure de par eux-mêmes.
Ce qui nous amène à l'autre territoire désigné du romancier américain : la profondeur muséographique. Plus la littérature est conduite vers les faubourgs de la culture, plus elle est chérie comme un sanctuaire, loin de tout ce qu'il y a de vulgaire, de superficiel et factice dans cette culture. La littérature devient alors le lieu où l'on se retire quand on est fatigué des divorces de stars, des [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] intrigues de bureau, des du siècle, des derniers produits , des engueulades par mail, et du sexting – bref, quand on lassé de ce qui occupe l'esprit et les conversations de tout autre que nous-mêmes.
La situation commence à . Et l'auteure de plusieurs romans américains parus ces dernières années qui se sont emparé de ces questions (David Foster Wallace dans The Pale King, son roman posthume, Jonathan Lethem et son qui vient de para?tre chez L'Olivier, The Financial Lives of the Poets de Jess Walter (La vie financière des poètes qui devrait para?tre en avril chez Rivages), Glover's Mistake de Nick Laird, Freedom, le dernier Jonathan Franzen, Super Sad True Love Story de Gary Shteyngart et A Visit from the Goon Squad de Jennifer Egan). Je ne vais pas ici les que fait Miller de chacun de ces textes, vous les trouverez si vous intéresse dans l'article original du .
Je remercie d' signalé ce texte qui fait parfaitement écho à des conversations que nous avons eues plusieurs fois, et où l'on déplorait conjointement l'absence des problématiques numériques dans la littérature contemporaine fran?aise. Je suis presque satisfait de qu'il en a longtemps été de même dans la littérature contemporaine américaine. Il faudrait aussi les exceptions. Houellebecq, je [url=http://neverendingwuyifan.com/home.php?mod=space&uid=67505&do=blog&quickforward=1&id=1310045]air jordan How Young Children Benefit From Child C[/url] l'ai déjà fait , mais aussi , et son dernier roman Apocalypse Bébé, dont je parlerai prochainement.
En revanche, et comme on nous le répète à longueur de journée, il en va tout autrement [url=http://dyxplzx.d3374.jit8.cn/dyplzx_GuestBook.asp]boots ugg[/url] avec l'Internet. Seule une petite partie du temps passé sur Internet relève de la passive, le reste a complètement supplanté les anciens territoires de l'activité quotidienne [url=http://www.ringisland.jp/cgi-bin/yybbs/yybbs.cgi/1v8s/yybbs.cgi]louboutin pas cher Learning A[/url] et de l'interaction humaine. Et Miller de les sites de téléchargements qui ont remplacé les disquaires, les [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] sites de rencontre qui ont remplacé les bars et soirées, les smartphones qui nous empêchent de nous , les qui font les vieilles amours [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel pas cher[/url] et amitiés, etc.
L'internet a [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] changé notre vie d'une manière infiniment plus profonde que la télévision, mais la plupart des romanciers – et j'entends par là [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] ceux qui font une littérature réaliste, avec des intrigues et des personnages -ont scrupuleusement évité d'en un sujet espérant peut-être que, comme la télévision, on pouvait comme si ?a n'existait pas. Ils [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] ont laissé le champ aux auteurs d'anticipation, comme William Gibson () ou Cory Doctorow (), ou aux auteurs de romans policiers. Certes, il y a toute une flopée de romans gadget – comme des romans à l'eau de rose écrits entièrement en mail ou en texto -, mais les descriptions un peu sérieuses de la manière dont la technologie s'inscrit dans la vie des gens sont très rares.
Elle cite [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] quelques exemples. Et c' est particulièrement curieux, note-t-elle, quand considérez que la plus grande majorité des gens qui écrivent et lisent ces habitent dans des villes ou leurs proches environs. Peut-être est-ce parce les personnages de ces romans qui se déroulent dans des ranchs passent la plupart de leur temps à des camions sur des routes infinies, ou à des sommets enneigés pour des animaux, scénarios dans lesquels il n'y a aucun danger qu'une télé soit allumée ou un ordinateur ouvert.
sur France , réalise chaque semaine une lecture d'un article de l'actualité dans le cadre de son émission.
La lecture de la semaine, il s'agit d'un article paru dans le quotidien britannique le 15 janvier dernier. On le doit à , il est intitulé "".
Ecrire un roman historique est la manière la plus simple d'éviter de se à Internet, il suffit pour cela de son histoire à une décennie ou au deux.
Si ces deux missions semblent incompatibles, c'est parce qu'elles le sont vraiment. Pour les toutes les deux ensemble, il faut être capable de dériver de l'atemporel à une série de frivoles maintenant, et il faut les lecteurs que vous leur avez donné ce qu'ils voulaient en leur présentant ce qu'ils essayaient de en venant vous . Rien de surprenant à ce que les romanciers américains aient trouvé plus simple de se de la course à la vie quotidienne, surtout quand la télévision était l'ennemi désigné. Bien s?r, les gens passent (ou passaient) six heures par jour à la télévision, mais, dans les faits, ils ne font rien quand ils sont face à leur [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti[/url] télé. Vous pouvez tout à fait ce temps de la même manière que celui que vos personnages passent à : en faisant comme s'il n'existait pas.
Laura Miller commence par un constat : comme Wallace () l'avait fait dans les années 90 à propos de la télévision, elle s'étonne que très peu d'écrivains américains ne relèvent le défi d'intégrer Internet dans leurs textes. Et Laura Miller d' qu'il y a plusieurs stratégies à l'oeuvre.