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doudoune moncler homme Wu Man, exaltante et invent

 
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gtuo7kv8
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PostPosted: Tue 14:48, 10 Sep 2013    Post subject: doudoune moncler homme Wu Man, exaltante et invent

Wu Man aurait pu b?tir le [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] programme de son concert uniquement à des pièces enregistrées sur son dernier album paru, Immeasurable Light (Traditionnal [url=http://9113.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1114048&pid=1253752&page=1&extra=page=1#pid1253752]barbour uk Buy Online Plaza For Online Shopping De[/url] Crossroads) qui emprunte à l'un des répertoires les plus anciens connus, écrits pour cet instrument, les manuscrits de Dunhuang, datés entre 844 et 933. Elle a préféré le plaisir d'une récréation, en compagnie de deux musiciens traditionnels tadjiks, Abdulvali [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi?mode=view&no=1118664&res=1&page=400]hollister sale First-rate Amu[/url] Abdurashidov et Sirogiddin [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=330564537225&ssPageName=STRK:MESE:IT]mulberry sale An Useful Varie[/url] Jurayev. Deux messieurs [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister outlet[/url] au talent s?r, un brin intimidés par l'aisance et l'assurance souriante de cette petite dame épatante, en robe légère et talons aiguilles, née en 1963, dans une [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] d'artistes, à Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang à 200 km de Shangha?.
, même s'ils sont l'objet de toutes les louanges, ils veulent toujours plus, se sans arrêt à d'autres défis. Ainsi, l'élégante et gracieuse Wu Man, exaltante et inventive joueuse de pipa, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] le grand luth traditionnel chinois à quatre cordes en forme de poire, qui se produisait, samedi 14 mai, au Thé?tre des Abbesses, à Paris.
La [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] tradition de Puddong
Wu Man est entrée au Conservatoire de Pékin en 1977, où elle a suivi l'enseignement de Lin Shicheng. La musicienne aime interpréter des pièces dans la tradition de Puddong, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] le village de son ma?tre, où s'est forgé au XVIIIe siècle l'un des styles classiques importants de la musique chinoise. [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] Elle adore tout autant s' de compositions contemporaines. Partie pour les Etats-Unis en 1990, elle y a travaillé avec le , le violoncelliste Yo-Yo Ma, des compositeurs contemporains.
Au Thé?tre des Abbesses, visiblement admirative pour ses deux invités, la musicienne se met parfois en retrait au fond de la scène, pour qu'ils prennent la parole sans elle. Quand elle joint ses cordes à celles de leurs instruments (sato, santur et d?tar), un vocabulaire [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] inédit s'invente, b?ti sur un jeu d'échanges, d'imitations, de virtuoses défis amicaux.
Instrument réputé difficile, venu [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] du monde persan, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] vers le IIe siècle avant J.-C., le pipa " a joui dès son apparition en d'une vogue qui ne [url=http://www.gotprintsigns.com/uggpascher/]ugg pas cher[/url] s'est jamais démentie", rappelle la sinologue Lucie Rault, dans Musiques de la tradition chinoise (Cité de la musique/Actes Sud, 2000). "D'instrument barbare, il a pénétré les orchestres de musique de cour et s'est adapté à toutes sortes de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] genres, de techniques et de mutations."


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gtuo7kv8
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PostPosted: Thu 4:25, 12 Sep 2013    Post subject:

J'écris donc, et en fran?ais, langue de l'ancien colonisateur, qui est devenue néanmoins et irréversiblement celle de ma pensée, tandis que je continue à , à , également à (quand parfois je prie) en arabe, ma langue maternelle.

Si je voulais le trop lourd mutisme des femmes algériennes, l'invisibilité de leurs corps, revenue avec le retour d'une tradition rétrograde et plombée, j'avais d'abord - en tant qu'écrivain (le de tout écrivain étant un de langue) - j'avais, pardonnez-moi cette métaphore, à me de cette langue fran?aise entrée en Algérie avec les envahisseurs de 1830, et à l', à la devant moi, de toute sa poussière compromettante. Pendant les quarante ans violents de la conquête que j'appelle " la première guerre d'Algérie ", cette langue s'était avancée autrefois sur des chemins de sang, de carnage et de viols. Il fallait, par elle et avec ses propres mots, la en quelque sorte sur elle-même ! Puis, dans la soumission apparente qui suivit, ce qu'on appelait " l'Algérie pacifiée " des années 20 et 30, les mots, les figures et le rythme et toutes les diaprures de la langue, de la belle Langue - la transparente de Descartes, la pure et acérée de Racine, la virevoltante de Diderot et la somptueuse de Victor Hugo - tous ces joyaux se mirent à pénétrer et à un peu dans les écoles, parmi lesquelles un petit nombre était réservé aux enfants dits " indigènes " dont la classe de mon père, instituteur dans un village de la Mitidja. (...) Je n'avais pas prévu que, vivant ainsi comme une émigrée en banlieue parisienne, j'allais, les années suivantes, me avec les sursauts, les fureurs, les délires puis... puis la [link widoczny dla zalogowanych] violence et les meurtres, au jour le jour, que nous avons vu s' sur les pages des quotidiens et défigurer l'image de mon pays ! Quête solitaire et d'impuissance dans mes ; mes questions devenaient de plus en plus béantes... (...) Non, décidément, l'écriture - je veux , l'écrit de toute littérature, ainsi que la parole illuminante - n'est pas un faire-part de deuil ou de crime ; non, elle n'est pas une plaque funéraire bavarde, simplement projetée dans l'espace vide, le temps que circulent quelques milliers d'exemplaires de vos pattes de fourmi tracées sur papier, lancés comme un paquet cadeau à la mort.
Le Monde.fr a le plaisir de vous [link widoczny dla zalogowanych] la [link widoczny dla zalogowanych] lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Je voudrais me présenter devant vous comme simplement une femme écrivain, issue d'un pays, l' tumultueuse et encore déchirée. J'ai été élevée dans une foi musulmane, celle de mes a?eux depuis des générations, qui m'a fa?onnée affectivement et spirituellement, mais à laquelle, je l'avoue, je me confronte, à cause de ses interdits dont je ne me délie pas encore tout à fait.

Il est clair en effet que je n'aurais jamais été écrivain, si, à dix ou onze ans, je n'avais pu mes études secondaires ; or ce petit miracle fut rendu possible gr?ce à mon [link widoczny dla zalogowanych] père instituteur, homme de rupture et de modernité face au [link widoczny dla zalogowanych] conformisme musulman qui, presque immanquablement, allait me à l'enfermement des fillettes nubiles.

C'est pour moi la première des libertés, celle du mouvement, du déplacement : la surprenante possibilité de de soi pour et , du dedans au dehors, du lieu privé aux lieux [link widoczny dla zalogowanych] publics et vice versa. Cela para?t tout simple ici, aujourd'hui, en pour des adolescentes. Cela fut, pour moi, au début des années 50, un incroyable...
Qu'a à la marche au dehors, direz-vous, avec les mots des romans, avec l'élan propre à l'imagination et à toute fiction ? Mais il s'agit du mouvement du corps féminin : là, se place la ligne la plus acérée de la transgression, quand une société, [link widoczny dla zalogowanych] au nom d'une tradition trahie et plombée, tente, et réussit parfois, même aujourd'hui, à incarcérer ses femmes, c'est-à-dire la moitié d'elle-même ! Ecrire pour moi, gardant à l'esprit cet horizon noir, c'est d'abord recréer dans la langue que j'habite le mouvement irrépressible du " corps au dehors ", je dirais presque son envol. (...) Puis, dans mon trajet d'écrivain, il y a eu un tangage, une interrogation profonde qui m'a fait me longtemps : dix années de non publication, mais pendant lesquelles j'ai pu mon pays - pour des , des enquêtes et enfin des repérages de - envahie que j'étais par un besoin de avec des paysannes, des villageoises de régions aux traditions diverses, besoin aussi de à ma tribu maternelle, cela, douze ans après l'indépendance . (...) Au tournant de la quarantaine, je retournai à Paris, la ville de mes études. De là, je décidai d'écrire à distance, pour désormais au c?ur même de l'Algérie, son tréfonds, sa mémoire la plus obscure, dans un noeud algéro-fran?ais complexe ; mais encore me fallait-il une forme et une structure narratives à la hauteur de ce questionnement, de cette ambition. (...) Installée désormais au c?ur de l'ancien " empire ", je me mettais à distance de la société fran?aise dont je ne gardais que la langue ! Cette langue d'écriture devenue mon seul territoire ; même si je campais plut?t sur ses marges. Comme [link widoczny dla zalogowanych] si, repartie nue de chez moi, je m'enveloppais seulement de cette [link widoczny dla zalogowanych] langue ! Elle, mon unique manteau ! Jusque-là, l'écriture fran?aise avait été, pour moi, une sorte de , [link widoczny dla zalogowanych] du moins, dans mes premiers romans, fictions qui, évitant l'autobiographie, ne hantaient vraiment que des lieux d'enfance, s'éblouissant de leur soleil ou s'approchant de la pénombre des maisons traditionnelles. Dorénavant, résolue avec détermination à écrire " devant " et " dedans " mon pays, dans une sorte de proche éloignement, j'avais besoin, comme le photographe qui recule pour ne pas écraser son sujet, d'une perspective la plus vaste. Avec ou malgré la langue dite " étrangère ", j'avais à , sur mon pays, toutes les questions, décidais-je ! Sur son histoire, sur son identité, sur ses plaies, sur ses tabous, sur ses richesses cachées et sur la dépossession coloniale de tout un siècle - et il ne s'agissait ni de protestations ni de réquisitoires. L'indépendance, nous l'avions, et payée au prix fort ! Il ne s'agissait que de mémoire, que de tatouages de la révolte et du combat, rendus ineffa?ables dans nos coeurs et jusque dans l'éclat de notre regard, à , à , même en lettres fran?aises et alphabet latin ! au début des années 80 à Paris et écrire dans cette pulsion mémorielle, cela certes ne para?trait pas de br?lante actualité - si l'on se référait, du moins, aux " saisons littéraires " des cénacles parisiens.
Votre écriture donc danse avec des fant?mes et, tant que vous vivez [link widoczny dla zalogowanych] encore, cette nécessité de la narration court en vous comme votre seule électricité - ce n'est même plus la langue, celle-ci pourrait informe ou - pourquoi pas ? - langue des signes pour sourds-muets ; simplement vous soutient le fil de la continuité, de la volonté de ou du désir sauvage de ne pas ... Certains diraient : l'acier de la résistance.
Edmond Jabès, arraché de son natale, au milieu de son ?ge, remarquait : " Les chemins d'encre sont des chemins de sang ! " Il l'écrivait à Paris et je dirais, presque à voix basse. [link widoczny dla zalogowanych] Seule cette force-là, si peu visible, si impalpable, si peu propice aux projecteurs, me semble-t-il, qui devrait me : la seule force, transparente ou friable, de l'écriture. Ou, dans mon cas, le poids, encore insoup?onné, du silence des Musulmanes, en amont de cette écriture.

Je crois, en outre, que ma langue de souche, celle de tout le Maghreb - je veux la langue berbère, celle d'Antinéa, la reine des Touaregs où le matriarcat fut longtemps de règle, celle de Jugurtha qui a porté au plus haut l'esprit de résistance contre l'impérialisme romain -, cette langue donc que je ne peux , dont la scansion m'est toujours présente et que, pourtant, je ne parle pas, est la forme même où, malgré moi et en moi, je dis " non " : comme femme, et surtout, me semble-t-il, dans mon effort durable d'écrivain.
Langue, dirais-je, de l'irréductibilité. Et, plut?t que d'évoquer, sur ce point, un désir d'enracinement ou de réenracinement - pour ainsi de généalogie -, je voudrais préciser que si j'avais été celte, ou basque, ou kurde, cela aurait été de même pour moi : " non " à certaines étapes essentielles de son parcours - et le quand la langue de la première origine se cabre et vibre en vous, en des circonstances où le trop lourd d'un Etat, d'une religion, ou d'une évidente oppression a tout fait pour l', elle, cette première langue - " non " ainsi, qui peut para?tre un " non " d'entêtement, de silence, de refus de participation à une poussée collective de séduction, ou de , cet instinct, pas seulement de préservation individuelle, mais qui serait un " non ", quelquefois apparemment gratuit, ou de pur orgueil de l'ombre - en somme cette intégrité du moi intellectuel [link widoczny dla zalogowanych] et moral, ce recul ni prudent ni raisonné, bref, ce " non " de résistance qui surgit en vous, quelquefois avant même que votre esprit n'ait réussi à le , eh bien, c'est cette permanence du " non " intérieur que j'entends en moi, dans une forme et un son berbères et qui m'appara?t comme le socle même de ma personnalité ou de ma durée littéraire. (...) J'ai parlé de ma durée littéraire, et cette notion temporelle pourrait prêter à équivoque. J'écris, je publie depuis quatre décennies au moins.
Tout compte fait, je devrais plut?t me présenter devant vous avec mes absences, mes silences, mes réticences, mes refus anciens ou récents que je ne comprends pas toujours, du moins sur le moment ; j'ajouterais même mes fuites (car il me faut vraiment l'espace, pour écrire) ; je dirais donc plut?t mes exils ! Je [link widoczny dla zalogowanych] ne me sais qu'une règle, apprise et éclaircie certes, peu à peu, dans la solitude et loin des chapelles littéraires : ne qu'une écriture de nécessité.
Non, l'écriture à laquelle je me vouais dans ce malheur algérien, est-ce l'alarme, est-ce l'appel au secours (au secours de vous-même ?) ? Elle est le dialogue suspendu avec l'ami sur lequel est tombée la hache, dans la tête de qui a sonné la balle, tandis que vous, vous survivez, tandis que vous, vous questionnez sur les tout petits détails, juste avant que celui - ou celle - que vous avez connu soit pétrifié en victime, en cadavre, en silence !

De même, cinq ou six années plus tard, je ne serais pas entrée en littérature avec ardeur si (et cela peut ) je n'avais pas aimé dans les rues des villes en anonyme, en passante, en voyeuse, en gar?on manqué, et encore maintenant, en simple promeneuse.
Face à une critique fran?aise, je dirais, traditionnelle, qui ne cherchait, dans les textes des écrivains " ex-colonisés " que des clefs pour interprétation sociologique immédiate, moi, qu'est-ce qui m'animait donc ? Un nationalisme à retardement ? Non, bien s?r ; seulement la langue. Uniquement la langue fran?aise dans laquelle je m'immergeais, la nuit, le jour. Mais pour mieux ma spécificité algérienne (par l'autobiographie que j'abordais enfin), il me fallait en quelque sorte alléger cette langue d'écriture de son poids d'ombre, de son passé équivoque et trouble en Algérie, elle au bénéfice de laquelle avaient été exclus autrefois des écoles et de lieux publics l'arabe et le berbère.
Une écriture de creusement, de poussée dans le noir et l'obscur ! Une écriture " contre " : le " contre " de l'opposition, de la révolte, quelquefois muette, qui vous ébranle et traverse votre être tout entier. Contre, mais c'est aussi tout contre, c'est-à-dire une écriture du rapprochement, de l'écoute, le besoin d'être auprès [link widoczny dla zalogowanych] de..., de une chaleur humaine, une solidarité, besoin sans doute utopique car je viens d'une société où les rapports entre hommes et femmes, hors les liens familiaux, sont d'une dureté, d'une ?preté qui vous laissent sans voix ! Au départ, avant le jaillissement premier et précoce de mon activité d'écrivain, il y eut l'espace donné, un horizon soudain ouvert : une chance inattendue.


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