Guardians of Grail

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La deuxième formulation, soutenue par les Frères musulmans et les salafistes, permettait une référence plus littérale à la loi islamique. L'Assemblée constituante, dominée par les islamistes et boycottée par les libéraux, la gauche et les Coptes (chrétiens), a préféré le statu quo par souci de consensus.
En matière de statut personnel, la référence spécifique au christianisme et au juda?sme afin d' la [url=http://www.diablox.net/bbs/showtopic-700772.aspx]jordan pas cher Your Guideline For Choosing The Type Of Air[/url] vie des chrétiens et juifs d'Egypte entérine et fige la situation actuelle : un(e) Egyptien (ne) ne peut pas ne pas de religion, ou se réclamer d'autre chose que de l'islam, du christianisme ou du .
Cette ambigu?té fondamentale est très nette dans tous les domaines qui touchent aux libertés. Ainsi, pas moins de 51 articles sont censés protéger les droits et libertés personnels, politiques, économiques et sociaux. Sans l'article 43, qui garantit la "liberté de croyance et de culte" et l'article 45, qui consacre la "liberté d'opinion et d'expression".
Le principal débat sur la nouvelle Constitution, qui remplace celle [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de 1971, adoptée à l'époque du président Sadate et amendée à plusieurs reprises, a porté sur la place de la charia (loi islamique). Fallait-il se référer aux "principes de la charia, sources principales de la législation" ou aux "règles de la charia" ?
Enfin, le statut de la femme conna?t un vrai recul avec l'annulation [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] de toute référence à "l'égalité hommes-femmes" – contraire à la charia, telle qu'elle est actuellement interprétée, notamment en matière d'héritage ou de divorce – au profit de la notion, plus vague, d'"égalité entre tous les Egyptiens". Plus explicite, le projet stipule que la femme doit un "équilibre entre ses devoirs familiaux et professionnels". L'Etat est censé protéger la "vraie nature de la égyptienne" et "promouvoir sa morale et ses valeurs". Le "trafic d'humains" n'est plus explicitement interdit, ce qui ouvre la voie au mariage de filles mineures. Tout aussi inquiétant, l'Etat a aussi pour mission de les , la science et la littérature "au service de la société".
Ce texte définit ainsi "les principes de la charia" comme les principes, les règles et la jurisprudence de la doctrine sunnite de l'. Parmi les quatre écoles sunnites, c'est l'école hanafite [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] qui domine en Egypte – comme en et en . "Jusqu'à présent, c'était à la constitutionnelle de définir ce qu'étaient les principes de la charia, observe Baudouin Dupret. C'est la porte ouverte à des interprétations plus [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]louboutin Le sapin inversé [/url] conservatrices ultérieurement."
UNE VE R?PUBLIQUE ? L'?GYPTIENNE ?
Mais l'article 44 interdit "d' les prophètes des monothéistes". Une contradiction que Baudouin Dupré résume d'une formule lapidaire : [url=http://www.sybup.com/bbs/read.php?tid-193798-displayMode-1.html]nike air jordan pas cher Passionate Bali Marriage Ceremony[/url] "On empile des choses et on laisse des interstices pour s'y plus tard."
Le Monde a consulté le juriste , chercheur au CNRS, directeur du Jacques Berque à Rabat et spécialiste de l', où il a séjourné et travaillé.
LA PORTE OUVERTE ? LA CHARIA ?
L', bien que mentionnée pour la première [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] fois, reste un Etat dans l'Etat. Elle ne peut plus de civils, sauf si elle est visée par des crimes ou délits.
Enfin, le nombre de juges de la Haute [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] Cour constitutionnelle est ramené de 19 à 11 membres. Le prélude à l'épuration d'une institution jugée hostile par les Frères [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] musulmans ?
En matière de presse, la création de journaux est facilitée – un simple enregistrement suffit – et seule la est habilitée à ou une publication. Ce sont des progrès qui méritent d'être notés.
Autre point de controverse, qui n'est pas sans rapport avec le précédent, l'université islamique d'Al-Azhar se voit décerner un r?le de "consultation" pour tout ce qui touche à la charia. "Les [url=http://www.ilyav.com/uggsoldes.php]ugg pas cher[/url] avis d'Al-Azhar seront-ils contraignants ou pas ?", interroge l'universitaire. "D'une manière générale, on ne donne pas à une autorité non judiciaire ou non législative la compétence d'interférer dans les matières judiciaires ou législatives", ajoute Baudouin Dupret. La logique qui semble présidé à la [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] rédaction du texte est l'ambigu?té : même si la nouvelle Constitution ne met pas en place une théocratie, elle laisse ouverte la possibilité d'une évolution ultra-conservatrice.
QUELLES LIBERT?S ?
"Les islamistes, [url=http://www.ilyav.com/uggsoldes.php]boots ugg pas cher[/url] qu'on présente comme très conservateurs, ne diffèrent pas [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] tant que ?a du régime précédent", souligne Baudouin Dupret. Mais il fait que l'article 219, ajouté par la Constituante, "fait par la fenêtre ce qu'on avait chassé par la porte".
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Outre le manque de concertation dont a fait preuve le président islamiste , qui a préféré en force [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti[/url] plut?t que le texte en chantier, l'opposition reproche au projet de [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] loi fondamentale d' une vision conservatrice et religieuse.
le scrutin, même si le Conseil supérieur de la magistrature a ordonné, lundi 3 décembre, aux magistrats d'obtempérer.
En matière d'équilibre des pouvoirs, la nouvelle Constitution amoindrit légèrement les pouvoirs du président – limité à deux mandats de quatre ans – sans pour autant un régime parlementaire. "On est dans un système proche de la Ve République en France, fait Baudouin Dupret, même si le président reste le pilier du système." Chef des ées et ma?tre de la , le chef de l'Etat, élu au suffrage universel direct, ne peut plus le Parlement librement, ni ou démettre des ministres directement.