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moncler outlet Pensée et littérature arabe

 
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gtuo7kv8
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PostPosted: Thu 5:06, 10 Oct 2013    Post subject: moncler outlet Pensée et littérature arabe

Tous les quatre occupaient le devant de la scène intellectuelle arabe le long des quatre dernières décennies. Ils figuraient parmi les écrivains et intellectuels les plus controversés (surtout et Ouattar), vu qu'ils étaient souvent au c?ur des polémiques, surtout celles déclenchées par les essais, les propos et les prises de positions sur les thèmes et les causes touchant aux réalités arabes (entre autres les modes et formes des relations entre Orient et Occident), et mêmes sur les axiomes et dogmes traditionnels.
L'appartement de la liberté, roman interdit en Arabie saoudite lors de sa parution, décrit le qui régna au monde arabe entre les deux défaites : 1948 et 1967. Les événements de ce roman se déroulèrent au Caire, mettant en scène un groupe de jeunes colocataires d'un appartement. Il décrit la soif de liberté chez la jeunesse arabe au moment où la guerre froide entre les deux composantes de l'Occident à l'époque : l'Est et l'Ouest atteignit son comble, aussi, il était question des différents courants d'opinions avec les visions et positions diverses, parfois contradictoires sur les problèmes et questions posés à l'époque, ce qui laisse les déchirures, disparités, discorde et malentendu caractérisant le monde arabe au sommet ces derniers temps.
LE MONDE ARABE PERD DES T?MOINS ET ACTEURS TR?S INFLUENTS DE SA ET DE SA PENS?E
La pensée de Abou Zid s'effectuait dans le domaine herméneutique. Son thème majeure était l'interprétation des exégèses du Coran (Ta'ouil attafasir). En livrant une lecture critique de ces exégèses basée sur la séparation du texte coranique de sa transcendance, source de sa sainteté, il l'a écarté de la sorte de son contexte religieux, tout comme Arkoun qui pr?na [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] lui, l'historicité du texte (coranique et religieux), notion purement orientaliste, chère entre autres à . Ce faisant, les conclusions d'Abou Zid ont heurté la conscience collective musulmane surtout auprès des conservateurs et conformistes qui n'ont foi qu'en le texte : verset coranique ou tradition du prophète. Alors qu'elles étaient soutenues et [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] approuvées par les "modernistes", ces conclusions ont par ailleurs soulevé indignation et approbation entra?nant outre son exil, des sanctions allant jusqu'à la répudiation de sa femme.
Les ?uvres de ceux-là, qu'il s'agisse d'Al Jabiri ou d'Abou Zid, de Ouattar ou d'al Qusaibi sont bien écrites, véhiculées par une langue très élégante (l'arabe en l'occurrence), [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] accessible à tous les lecteurs, une langue bien soignée fr?lant souvent la poésie sans concavité ou contrainte linguistique. De plus, l'?uvre narrative des deux derniers, est caractérisée par une énergie narrative évidente, ma?trisant techniques et outils narratifs modernes.
L'?uvre majeure d'Al Jabiri était sa lecture analytique critique plus ou moins moderniste (avec toutes [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] les réserves nécessaires quand à l'utilisation de ce qualificatif, surtout dans les cas d'Al Jabiri et Al Qusaibi) de la raison arabe "Al 'akl al arabi" dans ses parus a cet effet respectivement entre 1984 et 2001 : La Formation de la raison arabe (Takwin...), La Structure de la raison arabe (Binyate...), La raison arabe, La raison éthique arabe.
Al jiniehn (La fée), dernier roman en date d'Al Qusaibi (2006), nous propose un autre monde, un monde virtuel, féerique, celui des djins. Il relate l'histoire d'un mariage virtuel entre un humain et une dijnieh, de ce qui se propage à grande [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] échelle au sein des masses. Il fait dispara?tre les frontières entre réel et virtuel, vrai et faux ou invraisemblable, possible et impossible. En lisant ce roman on a l'impression que son histoire échappe aux mille et une nuits, qu'elle vient du fond du fantasmes et imaginaire des contes et récits populaires fleuris aux siècles dits de faiblesse et de déclin, allant de la première chute de Bagdad en 1258, Ve siècle de l'hégire, (la seconde date de 2003) jusqu'au début du XXe siècle après J. Ch. Et comme si l'auteur eut prédit notre virtuel étonnement et surprise, il garnit son roman d'une riche bibliographie contenant des titres d'études, de thèses et essais de toutes sortes relevant de ce thème.
En effet, Qusaibi était un homme de lettres à plusieurs facettes : poète, romancier, essayiste, et parfois même critique littéraire, et bien que son coté poétique prime pour certains, je me trouve personnellement attiré par son coté romanesque. [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] Il a publié plusieurs romans qui ont été bien accueillis par le public et les critiques, dont : L'appartement de la liberté, Al asfourieh, et al jiniyeh. Ces romans épièrent le monde arabe en essayant de découvrir ses réalités, ses versions et contradictions et les par la suite, avec satire, ironie, parodie et humour. Ces procédés battirent leur plein dans al asfourieh paru au milieu des années 1990. Al asfourieh est le dénominateur de l'asile psychiatrique de Beyrouth, capitale du . Il met en scène le personnage principale narrant l'histoire à la première personne : le professeur, sensé être fou, aliéné, pensionnaire de l'asile, et son médecin le docteur Samir Tabet, interlocuteur de ce personnage narrateur. Le roman f?t à la longueur de ses 303 pages un dialogue mené à maintes reprises entre ces deux personnages. N'épargnant aucun des cotés et dimensions du réel et vécu arabe jusqu'aux fins détails, le professeur y fournit une lecture critique humoristique satirique de la réalité arabe à travers les siècles, critique occultant une amertume aigu? connotant le malaise général régnant dans le monde arabe aussi bien chez les élites que chez les masses, d'où ces vagues d'émigration matérielle légale et clandestine, et morale reflétée par la démission et l'indifférence. Cela nous mène à par extension que al asfourieh désigne le monde arabe, considéré par certains comme une grande prison enfermant ces millions de populations souffrant de toutes sortes de maux et malaises. En effet, la dénotation, la connotation, le symbole, a toujours été préféré dans les ?uvres littéraires arabes à caractère critique politique depuis le célèbre Kalila wa Dimna d'Ibn al moukaffa', au siècle I de l'hégire. Quant à la folie, elle est emblème de sagesse. D'ailleurs, ne dit-on pas au monde arabe : "Prenez la sagesse des bouches (dires) des fous" ? Bien plus la folie offre outre son caractère comique, une occasion de se dérober des responsabilités des propos et faits dérangeants susceptibles d'entra?ner des poursuites.
Ainsi, le monde arabe perd avec la disparition de ces intellectuels, penseurs et hommes de lettres, des témoins et acteurs très influents de sa culture [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]lancel pas cher Automobilisme[/url] et de sa pensée. Acteurs ayant été sujets-opérateurs de l'opinion publique culturelle, littéraire et politique, un demi siècle durant. Tous les quatre avaient un niveau de connaissance de langues étrangères, l'anglais et le fran?ais au premier lieu, allant du [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] parfait au passable.
En empruntant des outils et méthodes occidentales modernes, et en les utilisant modérément, cette lecture à passé en revue le cumul intellectuel arabe connu communément sous le nom de "tourath" (héritage intellectuel sous ses différentes formes et dans tous les domaines). Elle a examiné les fondements, les [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] fins et les procédés qui ont dominé la pensée et l'existence arabe à travers les siècles, et ce, en quête de la meilleure fa?on possible permettant d'en au présent, non sans l'intention plus ou moins affichée d'établir une réconciliation entre passé et réalité contemporaine, passant elle inévitablement par une combinaison (pour ne pas compilation) entre originalité, "asala" puisée dans le "soi" arabo-musulman – l'Orient – avec toutes ses composantes (ethnies, histoire, religion, cultures, s, etc.) et le progrès "mouasara" (voire modernité) occidental – l'Occident – dans toute son envergure. Al Jabiri fut de ceux caractérisés par le souci d' un certain équilibre entre les deux p?les difficiles à réconcilier vu les fissures civilisationnelles ainsi que leurs effets causés par les sédiments et séquelles du passé, les exigences et les craintes des uns et des autres. Ce souci a toujours plané (et plane encore) sur cette aventure intellectuelle. Il s'est distingué aussi par le dialogue mené avec un autre penseur et philosophe arabe, l'égyptien Hassan Hanafi. Ce dialogue et ce débat, interne, inter-arabe, avait pour : Dialogue du Machrek (est) et du Maghreb (ouest) (Hiwar al machrek wal maghreb). La revue arabe paraissant à Paris dans les années 1980 : Le [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] Septième jour (al yawm assabi) fit le ring de ce dialogue. Il a été reproduit depuis [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] à maintes reprises. Il f?t un événement à l'époque. Un régal pour les lecteurs arabes de tous rangs et niveaux. Il permit au large public de découvrir ces deux penseurs hors pairs, professeurs d'université au Caire et à Rabat, [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] et de les au de la scène intellectuelle arabe et même internationale à travers les traductions dont leurs ?uvres firent l'objet.
Quand à Ouattar et Qusaibi, ils étaient tous deux des grands hommes des lettres arabes contemporaines. Le répertoire littéraire des deux est si riche et si divers qu'il leur valut d'être incontestablement très bien placés dans les espaces intellectuels, littéraires, médiatiques et politiques arabes. L'un et l'autre ont occupé des postes politiques diplomatiques et culturels clefs, respectivement en Algérie et [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]moncler outlet Lhomme qui veu[/url] en . Alors que Ouattar était haut [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]louboutin Birmanie Des élec[/url] fonctionnaire au sein de l'appareil de l'ex-parti unique et directeur général de la radio nationale à l'aube du multipartisme en , puis président et gestionnaire de l'association culturelle al jahidia, l'un des moteurs essentiels de la vie culturelle algéroise et algérienne, Quasaybi lui, et après une brève carrière universitaire, était ministre puis ambassadeur du royaume saoudien au Bahrayn et à Londres puis ministre à nouveau. De vocation plut?t administrative et gestionnaire vu ses études supérieures aux USA, les postes [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ministériels qu'il a occupés étaient de nature technique (électricité, eau, santé publique, travail et affaires sociales) plus que culturels ou artistiques.
l'espace intellectuel, culturel et littéraire arabe. En Effet, depuis le mois de mai dernier, et outre l'islamologue franco algérien parti le 14 septembre, quatre des plus illustres figures de cet espace viennent de dispara?tre. Il s'agit des penseurs et philosophes : le marocain al Jabiri décédé le 3 mai et l'égyptien hérmeuneute et exégète "moderniste" Nasr Zid, décédé lui le 9 ao?t. Le romancier algérien , qui s'est éteint le 12 ao?t. Enfin, le poète, romancier essayiste diplomate et ministre saoudien Al Qusaibi, disparu le 15 ao?t.


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